une-belle-vie

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1-1938-1950 - Mes jeunes années


16/11/1938 Année de ma naissance, une année avant la guerre de 1939-1945.


Capture d’écran 2023-08-11 à 18

 

 

Capture d’écran 2023-08-11 à 18

 

Certaines personnes ont cru qu'il y avait du narcissisme dans cette photo... mais pourquoi pas ?  Pour moi, c'est un hommage à la vie et à ma mère. Par contre je ne crois pas que je me remettrai sur un coussin aujourd'hui, à 85 ans ! encore que ... !  cela m'amuserait beaucoup mais je n’ai plus les cheveux longs !

 

1938-1955

 

Tout part du quartier Chassin dans la ville d’Anglet ( Pyrénées Atlantiques) à la villa Les Fleurettes, maison de ma grand-mère paternelle où je suis née le 16-11-1938, première enfant d’une grande famille et du chalet Marie Noël où j’ai grandi jusqu'à 22ans.Capture d’écran 2023-08-11 à 19

 

 

Capture d’écran 2023-08-11 à 19

 

 

 

 

 


11/08/2023
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Ma nombreuse famille, maman, papa et 8 enfants dont 2 décédés en bas âge

Ma nombreuse famille, maman, papa et 8 enfants dont 2 décédés en bas âge

Capture d’écran 2023-08-11 à 19

 

 

 

ma mère et sa famille

 

          

ma mère à un mariage      ma mère et mon père                     mon père

dans la famille

   

                             ma mère                                                 mon père

 

acte de naissance de ma mère

 

leur acte de mariage

   

 

                                                                   


11/08/2023
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mes jeunes années

 

photo de classe à 5ans

 

Un peu de neige sur ma mère...

 

 

Je suis née en novembre 1938. A 6 mois, dans les bras de ma mère, devant la maison de ma grand mère, la villa les Fleurettes que j'ai été revoir il y a quelques temps, je me laisse vivre, au soleil.

J'ai plusieurs souvenirs de ma famille dans mon enfance vécue à Chassin, tout près de Biarritz, dans le département des Pyrénées Atlantiques.Des souvenirs comme des flashs un peu brumeux mais tellement vivants.

Mes trois plus anciens souvenirs, remontent à la guerre de 39/45.

C'est en 1943, j'ai 5 ans. Mon père et les voisins creusent une profonde tranchée dans le jardin. Pour moi, c'est comme s'ils voulaient faire une cabane sous la terre et ça m'intrigue. Ma mère m'explique que quand on entend la sirène, il faut aller vite dans la maison sous la terre - Là on se cache - pour éviter les obus et les bombes qui font mal, et qui sont lancés par les avions allemands

Quelques temps plus tard, je suis devant notre maison, tenant dans la main un morceau de fer brillant, éclaté et abîmé ramassé sur le bord de la route Ma mère s'approche et me l'ôte des mains, très en colère en me disant "Ne touche pas ça, c'est un morceau d'obus, tu vas te faire mal". Je vois encore l'effroi de son visage. Je ne savais bien sûr pas ce que c'était un obus, ni un morceau d'obus dont j'ai appris plus tard qu'on disait un éclat d'obus. Mais j'ai compris à partir de ce jour-là ce que pouvait être le danger et que c'est pour cela qu'on se cachait dans le jardin. Tout d'un coup le mal, le danger prenait une réalité toute proche.

Un après-midi de 1945, je regarde, derrière la vitre, sur la route nationale, des hommes en uniforme qui passent, à pied et descendent vers Bayonne. J'entends alors ma mère me dire "baisse ce rideau. Il ne faut pas qu'on te voit". C'est bien plus tard, que j'ai compris que ces hommes en uniforme était des soldats allemands qui "repartaient chez eux"

Ces trois souvenirs là sont lourds et sont liés à la guerre. Ils ne me laissent aucun plaisir.

Par contre, J'ai 7 ans lors de mon premier souvenir heureux.

Depuis plusieurs jours, il neige et il fait froid. Avec mes deux soeurs, emmitouflées dans nos manteaux et nos tabliers d'écolier, chaussées de galoches à la semelle de bois, un ruban rose pour tenir nos cheveux, nous jouons avec la neige.

Ma mère nous accompagne et vient nous chercher à l'école, toujours par le chemin le plus court. Il fait froid, il faut rentrer vite à la maison. 'ai repéré, dans une petite venelle qui n'est pas sur notre chemin, des sapins dont les branches plient sous le poids de la neige. Cela doit être bien de tirer sur les branches pour faire tomber la neige. J'insiste pour faire un détour par la venelle. "Maman, faisons le grand tour pour revenir à la maison ? C'est beau la neige et patati et patata" tellement que nous prenons la venelle. Comment une mère peut-elle résister à la prière de ses enfants ?

Arrivées à la hauteur des sapins, je saute pour tirer la branche et la tête de ma mère devient toute blanche - pleine de neige - à sa grande surprise. Elle ne s'attendait pas à cela. Nous avons tellement ri, mes soeurs, ma mère et moi.

C'est un moment de pur bonheur qui est resté gravé dans ma mémoire et qui me revient de temps en temps - quand je me rappelle de ma mère et de mes galoches aux semelles en bois qui faisaient clic-clac quand je marchais, et de la neige qui tombait sur ma mère.

J'ai d'autres souvenirs de la vie de ma famille, une famille nombreuse de 6 enfants... le goût de l'omelette aux pommes de terre et de la salade de laitue que faisait ma mère et dont je n'ai plus retrouvé le même goût plus tard, l'odeur du pot au feu sur la cuisinière, la lessive sur le muret en pierre devant la maison où ma mère brossait à la main les pantalons de travail de mon père, la grande table pour les repas et la place de mon père où l'on n'apercevait que ses mains tenant un journal.

 Il lisait le journal à table, au moment du repas. Au début ça m'étonnait... après on s'y fait.

Et encore beaucoup d'autres souvenirs sur mon travail de secrétaire comptable et d'employée de maison et sur mes activités extérieures et mes voyages qui m'ont appris le vrai sens du partage.

A cette époque, de 1948 à 1965 nos bonheurs étaient simples (quelques chocolats et une mandarine à Noël), notre vie heureuse et difficile. Mais tout cela fût une bonne école pour ma vie future 

 

ma mère, Marcelle


11/08/2023
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1950, Communion solennelle et confirmation à 12 ans avec un magnifique diplôme

1950, Communion solennelle  et confirmation à 12 ans

avec un magnifique diplôme

 

 

 

En 1950, la tradition au Pays Basque et dans d'autres régions était encore forte de la communion solennelle; c'était en plus l'occasion de faire la fête car dans notre famille si l'on était croyant (mais on ne le montrait pas) on n'était pas pratiquant. Les enfants allaient au catéchisme et faisait leur communion. La fête a été belle et j'y croyais sérieusement à cette communion et cette confirmati

Sans commentaire. Je suis fière de ma robe et de ma coiffe.  On dirait une mariée disait les grands mères. C’était un cadeau de ma mère… bien précieux car nous n’étions pas riche. Je ne sais pas comment elle avait trouvé les sous pour m’habiller si royalement ! Je me demande si cet ensemble avec col et plis, bonnet assorti, aumonière et voile n’avait pas été loués. Cette tradition de location perdurera encore longtemps. Dans les Landes en 2013 cela se faisait encore


11/08/2023
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